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Historique

Historique

En plus d’être situé dans un superbe écrin de verdure, notre complexe hôtelier se trouve au cœur d’un patrimoine historique exceptionnel.

XIIIe siècle

La Roche à Moulin est une zone située près de l’embouchure de la Molignée et du rivage de la Meuse, marquée par une riche histoire économique. Dès le XIIIe siècle, un moulin à farine domanial, appelé le moulin des Preitz, y fonctionnait sous l’autorité du Comté de Namur. Ce moulin était banal, obligeant les habitants à y faire moudre leur grain. Détruit en 1448 lors des conflits entre Namur et Liège, son emplacement fut vendu à l’abbaye de Moulin, qui reconstruisit un moulin et un pressoir à huile.

XVIe siècle

Durant le XVIe siècle, les guerres entre troupes espagnoles et insurgés provoquèrent de nouvelles destructions. Vers 1578, le moulin fut reconstruit dans l’enceinte monastique pour plus de sécurité. Il continua d’être affermé à des meuniers. Plusieurs baux mentionnent son exploitation jusqu’au XVIIIe siècle, avec des obligations précises pour les meuniers, comme le paiement en grain et l’entretien du moulin.

XVIIIe siècle

Un stordoir à huile, initialement proche du moulin, fut transformé en forge au XVIIIe siècle. Dès lors, la région s’orienta vers la métallurgie, favorisée par la présence de minerai de fer, de forêts pour produire du charbon de bois et de rivières pour actionner les forges. En 1764, le comté de Namur comptait 21 fourneaux et 31 forges, dont plusieurs autour de Moulin.

Sur la carte postale ci-jointe, on peut voir les cheminées aujourd'hui disparues et vestiges de l'exploitation métallurgique.

XIXe siècle

L’industrie du fer à Moulin prend fin. Etablie en 1603, elle aura duré 265 ans, connaissant des hauts et des bas, des périodes de vitalité intense, de ralentissement et d’arrêt. L’endroit où elles s’exerçaient est maintenant devenu libre pour accueillir de nouvelles activités industrielles. La période des forges étant révolue, les Bauchau, propriétaires dont l’esprit d’entreprise était élevé, se devaient d’implanter de nouvelles activités. La Roche à Moulin accueillit un grand moulin à farine et une distillerie.

XXe siècle

Le transport des sacs de farine se fait dans des chariots bâchés tirés par des chevaux. Ils desservent la clientèle des environs et vont charger le grain à moudre en gare d’Yvoir. En 1906, un progrès technique, une turbine hydraulique se substitue à la roue à aubes actionnée par le courant d'eau.La guerre de 1914-1918 entraîne la fermeture définitive de la distillerie tandis que le moulin tourne au ralenti. La guerre terminée, les affaires vont reprendre.

Le 21 mai 1941, un grave incendie se déclare la nuit dans la partie du moulin contenant les cylindres. Cette partie du moulin n’est bientôt plus que ruines. Seule la partie abritant les meules en pierre reste intacte, ce qui permettra de continuer à moudre les aliments pour le bétail, mais cela ne constitue qu’une activité insuffisante. Dès lors, le conseil d’administration décide, en 1949, de dissoudre la société du moulin à farine. Armand Bauchau continue la production d’aliments pour le bétail jusqu’en 1962, ensuite les magasins seront loués à un négociant en grains. En 1981, l’administration communale d’Anhée rachète l’emplacement du moulin avec ce qui reste des bâtiments. La partie en ruine est arasée. Dans les bâtiments subsistants s’installe le CAFT (centre d’apprentissage et de formation au travail) formant les jeunes peu qualifiés ou sans emploi. Les annexes au moulin serviront de locaux d’entreposage aux engins de la commune.

Armand Bauchau, le dernier gestionnaire du moulin, et son épouse étant décédés, leur maison, une élégante gentilhommière, est à vendre.L’administration communale d’Anhée envisage de la racheter pour en faire la maison communale. Ce projet, rejeté par l’opposition, ne se concrétisera pas. C’est une association d’entrepreneurs qui rachètera la propriété avec son grand parc.

Dès 1994, les travaux de transformation débutent, le bâtiment de l’ancienne forge, à l’aspect particulier, est aménagé en restaurant. Avec le temps, le complexe se développe. Le terrain de l’ancien moulin est racheté à la commune d’Anhée. Cet ensemble constitue aujourd’hui notre complexe hôtelier de premier ordre qui s’appelle « Les Jardins de la Molignée ».

Actes et travaux de Dorette Sovet et Jean Closset | Travaux de Richard Closset | Travaux de Rémy Closset | Travaux de Stéphane et Marguerite Rambaud
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